Hollywood, années 50. Au coeur de l'usine à rêves du cinéma, l'immense actrice Betty Pennyway est victime d'un crime sans précédent et particulièrement abominable. L'affaire fait la Une de toute la presse et l'Amérique entière est en émoi. La police de l'état fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7ème Art.
Moon River est un polar noir, poisseux et angoissant, au suspense insoutenable, dont on découvre seulement à la page 12 que le coupable est l'acteur qui joue avec Betty Pennyway.
Un auteur de bande dessinée, alors qu'il fait ses courses, réalise qu'il n'a pas sa carte de fidélité sur lui. La caissière appelle le vigile, mais quand celui-ci arrive, l'auteur le menace et parvient à s'enfuir. La police est alertée, s'engage alors une traque sans merci, le fugitif traversant la région, en stop, battant la campagne, partagé entre remord et questions existentielles.
Assez vite les médias s'emparent de l'affaire et le pays est en émoi. L'histoire du fugitif est sur toutes les lèvres et divise la société, entre psychose et volonté d'engagement, entre compassion et idées fascisantes. Car finalement on connaît mal l'auteur de BD, il pourrait très bien constituer une menace pour l'ensemble de la société.
Voici le nouveau récit choral de l'imparable Fabcaro, entre road-movie et fait-divers, l'auteur fait surgir autour de son personnage en fuite, toutes les figures marquantes -et concernées- de la société (famille, médias, police, voisinage...) et l'on reste sans voix face à ce déferlement de réactions improbables ou, au contraire, bien trop prévisibles.
En deux mots : Faut pas prendre les cons pour des gens est un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire, de plus en plus présente autour de nous.
À la manière d'un Goossens ou d'un Fabcaro, il tord et maltraite les clichés de la société dans une BD hilarante et grinçante à souhait. Racisme ordinaire, mesures gouvernementales ubuesques, maisons connectées, quotas policiers, surpopulation carcérale, rejet des laissés-pour-compte...
Reuzé n'épargne rien ni personne pour notre plus grand plaisir. Côté dessin, il singe la BD contemporaine qui n'hésite pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases.
Comme vous l'aurez compris, ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur !
Une nuit, Miles O'Malley, treize ans, se faufile hors de chez lui pour aller explorer les étendues de Puget Sounds découvertes par la marée basse et trouve un calamar géant très rare, ce qui fait de lui une célébrité locale. Certains se demandent si cet adolescent imaginatif n'est pas un affabulateur ou... peut-être davantage ? En fait, Miles est surtout un gosse qui s'apprête à grandir, amouraché de la fille d'à côté, inquiet à l'idée que ses parents divorcent, et redoutant que tout, et même cette baie qu'il adore, lui soit enlevé. Alors que la mer continue à abandonner des présents issus de ses profondeurs mystérieuses, Miles se débat avec les difficultés qui accompagnent le processus tout aussi mystérieux par lequel on devient adulte.
C'était le temps des bombes et des tickets de rationnement.
En 1942, le petit Pierre cesse une bonne fois pour toutes de jouer à chat perché. La belle Perrine, elle, noie son dégoût du père dans les bras des Allemands. Un couple, un peu plus loin, emporte un nourrisson à l'abri d'un vieux moulin...
Fables ou cauchemars, leurs années de guerre ont laissé des traces, pour cent ans au moins, des cicatrices, tout un héritage. Deux générations plus tard, alors qu'est revenu le temps des couvre-feux, leurs descendants découvrent toutes ces histoires, pour mieux écrire la leur.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection du Prix Hors Concours.
Nouveau livre de la collection Point Métal, Le Major et les Extraterrestres est une bande dessinée en photomontage réalisée par Emmanuel Reuzé et Jean-Luc Coudray. C'est la guerre, les extraterrestres se battent et les forces armées terriennes sont prêtes à attaquer... A l'affût de chaque invasion possible, Le major se soucie de la sécurité de notre planète. Afin de ne pas être envahi par les humanoïdes, nos héros doivent se ranger aux côtés du camp adverse, qui malheureusement est en train de perdre...
Voyage dans le monde de la science fiction, c'est au moyen d'un roman-photo, à l'aide d'objets réels, outils de la vie courante, tels que, matériel de bureau ou ustensiles de cuisine, que les auteurs nous content l'histoire du major et de son équipe. Une parodie d'aventure dans le domaine fantastique de l'espace.
Visuellement étonnant, l'esthétique du Major et les Extraterrestres navigue quelque part entre de vieux jeux vidéo à la Space Invader, et les films de Jan Svankmajer, mise en scène qui convient parfaitement à l'humour surréaliste de ce recueil.
Le 36 quai des Orfèvres s'offre un nouveau patron. Le but de la manoeuvre : faire briller les statistiques en placardisant tous ceux qu'on ne peut pas virer et qui encombrent les services.
Nommée à la tête de ce ramassis d'alcoolos, de porte-poisse, d'homos, d'écrivains et autres crétins, Anne Capestan, étoile déchue de la Judiciaire, a bien compris que sa mission était de se taire. Mais voilà, elle déteste obéir et puis... il ne faut jamais vendre la peau des poulets grillés avant de les avoir plumés !
« On est déjà addicts. » Elle.
« Un mélange d'humour, de dérision et de réalisme sur les guerres intestines de la Police. » Talentueux. Le Point.
Prix Polar en séries.
Prix Arsène Lupin.
La nouvelle édition actualisée de ce best-seller au rayon humour. Les préjugés ont la vie dure.
La montée des populismes, les tensions aux frontières, les replis nationaux sont le terreau des idées reçues et des préjugés. La nouvelle édition actualisée de ce best-seller au rayon humour.
Pour cette nouvelle édition actualisée, l'auteur a imaginé 15 nouvelles cartes dont le monde selon Vladimir Poutine, Donald Trump ou Marine Le Pen. On retrouvera également, outre les grands stéréotypes qui collent à la peau de chaque pays, l'inventaire des préjugés sur les talents culinaires de nos voisins, sur les homosexuels ou encore les réfugiés syriens.
Un livre qui parle des autres et qui finalement nous apprend beaucoup sur nous.
Grégory Jarry a tiré du caniveau 11 jeunes auteurs de BD, il leur a donné des vêtements décents, une miche de pain, et pour les aider à se réinsérer, il les a obligés à réaliser des romans-photos. Grégory Jarry fait ça par conviction, parce que c'est un auteur engagé, mais au fond il croyait que ces jeunes allaient faire de la merde. Il n'en est rien, leurs romans-photos sont plein de vie et drôles, ce qui est déjà un bon point, de nos jours on rit moins souvent que sous le IIIe Reich. Et puis, le roman-photo, c'est original, ça fait une belle idée de cadeau, ça nous change de toutes ces BD débiles type «les comptables» qu'on vous offre à votre anniversaire lorsque vous êtes comptable. Et les jeunes sont prêts à venir faire le ménage chez vous gratuitement si vous prenez 10 exemplaires d'un coup.
8 h 40. Dans quelques heures s'ouvre le procès du siècle. Sur le banc des accusés, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Bernard Arnault, le coronavirus... et tous ceux qui détiennent les richesses du globe. Pour Maître La Bajon, leur avocate, le verdict est connu d'avance : ils seront acquittés, comme toujours. Un journaliste la suit au long de cette journée particulière : « Une interview avec une femme comme moi, c'est comme une mallette de billets pour un politique, ça ne se refuse pas. » Mais jusqu'où Maître La Bajon ira-t-elle pour défendre l'indéfendable ?