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Pierre Assouline
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Jusqu'où un homme ayant affronté le mal absolu peut-il aller pour ne pas s'effondrer, surmonter sa souffrance et se projeter à nouveau vers l'avenir ? Le Nageur retrace le destin exceptionnel d'Alfred Nakache. Né à Constantine, tôt devenu champion de France et d'Europe avant d'être sacré recordman du monde, ce sportif de haut niveau fut sélectionné pour représenter la France aux Jeux olympiques de Berlin en 1936 puis à ceux de Londres en 1948 ; mais entre les deux il connut l'épreuve suprême d'une vie. Dénoncé par un rival comme juif et comme résistant à la Gestapo toulousaine, il fut déporté avec sa jeune femme, Paule, et leur petite Annie. D'Auschwitz à Buchenwald en passant par la marche de la mort, il survécut grâce à une volonté et une constitution athlétique hors du commun. Mais à quel prix ? Offrant une époustouflante traversée du siècle, Le Nageur est le récit d'une existence tendue vers un but : l'excellence et le dépassement de soi. Et surtout, en toutes circonstances, tenir, se tenir, résister. Une leçon de vie.
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«La croisière a quelque chose de toxique, mais d'une toxicité douce, molle, apathique. Elle nous plonge dans l'ivresse d'un opium qui ne dit pas son nom, fait de houle et d'embruns, de mondanité et de conversation, de roulis et de tangage, et de cette mise hors du temps qui dispense de regarder sa montre, sinon d'en posséder une.» Février 1932. Le Georges Philippar quitte Marseille avec à son bord des aristocrates, hommes d'affaires, diplomates ou musiciens venus de toute l'Europe. Alors que l'ascension d'Hitler s'immisce dans les discussions, les membres de cette bonne société se divisent. En parallèle se produisent sur le bateau de multiples avaries et incidents techniques aussi récurrents qu'inquiétants...
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Comment écrire : Tous les conseils, techniques et secrets des meilleurs écrivains français et étrangers
Pierre Assouline
- Albin Michel
- 21 Août 2024
- 9782226488640
Conseils, techniques et secrets d'écriture : au coeur du processus de création littéraire des plus grandes plumes internationales d'hier et d'aujourd'hui.On ne naît pas écrivain : on le devient. Les ateliers et les manuels d'écriture n'ont jamais fait de quiconque n'en avait pas les qualités un écrivain. La connaissance de certaines techniques, l'aide et les conseils de ceux qui ont « essuyé les plâtres », les grands écrivains , sont en revanche une aide et un soutien féconds et efficaces. Ce livre pratique est constitué de conseils tirés de centaines d'interviews d'écrivains à travers le monde, ou de leurs propres textes, éclairant leurs techniques, leurs méthodes ou leur absence de méthode , leurs échecs, leurs trucs et astuces...Les écrivains :Annie Ernaux, Antoine Wauters, Eugène Savitskaya, Camille de Toledo, Pascal Quignard, Patrick Modiano, Jean-Marie Le Clézio, Jean-Philippe Toussaint, Jean Echenoz, Michel Bussi, Marcus Malte, Eric-Emmanuel Schmitt, Pierre Lemaitre, Michel Houellebecq, Olivier Rolin, Yannick Haenel, Sylvain Tesson, Milan Kundera, Laurent Mauvignier, Philippe Djian, etc.Marcel Proust, Marcel Pagnol, Marguerite Yourcenar, Roland Barthes, Michel Foucault, Joseph Kessel, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Julien Gracq, Paul Valéry, Françoise Sagan, Jean d'Ormesson, etc.Haruki Murakami, Abdulzarak Gurnah, Arundhati Roy, Margaret Atwood, James Ellroy, John Irving, etc.Russell Banks, Anaïs Nin, Doris Lessing, Virginia Woolf, Roberto Bolano, Clarice Lispector, Aharon Appelfeld, Cynthia Ozick, Gabriel Garcia Marquez, Amos Oz, Cyril Connolly, Susan Sontag, etc.
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« Seule la présence de ses enfants disparus s'imposait encore à Kipling comme au premier jour. Il était écrit que, jusqu'à sa propre mort, il chercherait son fils à tâtons dans les ténèbres de la durée. » Admiratif de l'écrivain Rudyard Kipling, Louis Lambert rêve depuis des années de traduire le célèbre poème « If... ». Un jour, ce professeur de lettres réservé rencontre le romancier du Livre de la jungle. Tous deux nouent une amitié inattendue. Mais la mort du fils de Kipling, tombé dans les tranchées, bouleverse cette relation. Jusqu'où un père est-il responsable du destin de son fils ? Un poème peut-il être la clé de toute une vie ?
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Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l'Europe s'enfoncer dans la guerre mondiale. Édouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l'hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu'il pense.Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme, pourtant, est hanté par une question:jusqu'où peut-on aller sans trahir sa conscience?De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia - l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent, en effet, exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps.En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.
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Issu d'une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en france à la fin du second empire, le comte moïse de camondo (1860-1935) était l'homme d'un milieu, celui de l'aristocratie juive parisienne, où se côtoyaient les rothschild et les pereire, les fould et les cahen d'anvers, toute une société échappée des pages de proust.
La saga des camondo, de l'inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de venise et les palais de constantinople, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. c'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au coeur de la plaine monceau une demeure aristocratique du xviiie siècle, laissant à la france le plus éclatant témoignage d'un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité.
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En septembre 1944, un petit coin d'Allemagne nommé Sigmaringen, épargné jusque-là par les horreurs de la guerre, voit débarquer, du jour au lendemain, la part la plus sombre de la France : le gouvernement de Vichy, avec en tête le maréchal Pétain et le président Laval, leurs ministres, une troupe de miliciens et deux mille civils français qui ont suivi le mouvement, parmi lesquels un certain Céline. Pour les accueillir Hitler a mis à leur disposition le château des princes de Hohenzollern, maîtres des lieux depuis des siècles. Tout repose désormais sur Julius Stein, le majordome général de l'illustre lignée. Depuis les coulisses où il oeuvre sans un bruit, sans un geste déplacé, il écoute, voit, sait tout. Tandis que les Alliés se rapprochent inexorablement du Danube et que l'étau se resserre, Sigmaringen s'organise en petite France. Coups d'éclat, trahisons, rumeurs d'espionnage, jalousies, l'exil n'a pas éteint les passions. Certains rêvent de légitimité, d'autres d'effacer un passé trouble, ou d'assouvir encore leurs ambitions. Mais Sigmaringen n'est qu'une illusion. La chute du III? Reich est imminente et huit mois après leur arrivée tous ces Français vont devoir fuir pour sauver leur peau. De ce théâtre d'ombres rien n'échappe à Julius Stein. Sa discrète liaison amoureuse avec Jeanne Wolfermann, l'intendante du maréchal, le conduira à sortir de sa réserve et à prendre parti.
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« Il y a deux ans, Sa Majesté Felipe VI m'a dit : "Comme vous nous avez manqué !" En fait, il s'adressait à l'ensemble des séfarades à travers le monde, ces descendants des Juifs expulsés d'Espagne en 1492. À l'occasion d'une nouvelle loi nous accordant la citoyenneté, le roi d'Espagne nous offrait de revenir au pays. Sur le moment, je l'avoue, j'ai un peu hésité. Cinq siècles après, tout de même... Puis j'ai pris pour moi cet appel historique. J'ai déposé un dossier et, sans attendre ma naturalisation, je suis parti en Espagne, le pays du Quichotte et d'Almodóvar, de Goya et du Real Madrid, de l'Inquisition et de la post-Movida, celle qui explore son passé et celle qui le refoule.
Je suis allé à la rencontre des gens, des écrivains, des poètes, des professeurs mais aussi de l'homme de la rue. Pendant ce temps dans les bureaux des administrations, mon dossier rencontrait quantité d'obstacles imprévus... » Pierre Assouline explique ainsi le point de départ de Retour à Séfarad.
Un palpitant roman d'aventures à travers un des plus attachants pays d'Europe.
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Le XXe siècle a été celui de l'image.Henri Cartier-Bresson, photographe, né en 1908, est l'oeil du siècle.Raconter sa vie, décrypter son oeuvre, c'est d'abord écrire l'histoire d'un regard.En déambulant dans son siècle, le regard de ce promeneur lucide a saisi la fascination de l'Afrique des années 20, croisé les destins tragiques des républicains espagnols, accompagné la Libération de Paris, capté la lassitude de Gandhi quelques heures avant son assassinat et témoigné de la victoire des communistes chinois.Cartier-Bresson, c'est aussi l'assistant de Jean Renoir pour trois films majeurs. Un artiste qui se veut artisan et fonde néanmoins Magnum, la plus prestigieuse des agences de photo. C'est encore celui qui a fixé les traits de ses contemporains capitaux, Mauriac en lévitation mystique, Giacometti ou Sartre personnages de leur oeuvre, Faulkner ou Camus, et tant d'autres saisis à l'instant décisif, autant de portraits pour l'éternité.
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Albert Londres ; vie et mort d'un grand reporter, 1884-1932
Pierre Assouline
- Folio
- Folio
- 22 Mars 1990
- 9782070382262
Parti de Vichy pour Lyon puis Paris, Albert Londres voulait être poète. Il le restera toute sa vie, à sa manière. Chroniqueur au Palais-Bourbon, il est aux Dardanelles en 1915 et ne cessera dès lors de parcourir et le monde, et les «mondes» : ceux des bagnes, des asiles, des cyclistes «forçats de la route». Dès 1924, ce grand reporter devient aussi redresseur de torts, quand il commence de dénoncer ce qui le scandalise, de «porter le fer dans la plaie et de juger la chose jugée». Don Quichotte entêté, journaliste ambitieux sous un masque d'indolence, Albert Londres est aussi l'homme d'une seule femme, le père attendri de Florise, le spectateur ému de La ronde de nuit de Rembrandt. Il meurt le 16 mai 1932 dans l'incendie du Georges-Philippar qui le ramenait de Chine, où il était parti pour une enquête ou une mission dont l'objet restera à jamais mystérieux.
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Dictionnaire amoureux : dictionnaire amoureux des écrivains et de la litérature
Pierre Assouline
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 8 Septembre 2022
- 9782259312585
Pierre Assouline nous entraîne dans un formidable itinéraire amoureux au pays des livres et de ceux qui les écrivent.
" Rien ne vaut l'écriture d'un Dictionnaire amoureux des écrivains et de la littérature pour se faire de nouveaux ennemis. Il est vrai que tous ne gagnent pas à être connus, et que certains y gagnent surtout en mystère.
J'ai toujours aimé aller à la rencontre des écrivains, le plus souvent chez eux, voire à leur bureau, celui-ci étant éventuellement établi dans un bistrot ou au restaurant, sauf à les accompagner dans leur promenade. Éprouver ce bonheur discret est aussi une manière de dire qu'on a autant le goût des autres que celui des livres.
On aura compris que j'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer ce livre en profi tant pleinement de la loi du genre : en toute subjectivité, dans l'arbitraire le plus total, au risque de quelques injustices et de beaucoup d'oublis, sans souci d'exhaustivité mais sans m'interdire des souvenirs personnels, autant d'anecdotes que d'analyses, autant de portraits que de récits. Mais toujours pour la plus grande gloire de la littérature ! " -
Et si un tableau pouvait parler? Dire tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, partout où il est accroché?
Le portrait de la baronne Betty de Rothschild, peint par Ingres en 1848, raconte, à travers ce roman surprenant, un siècle et demi des fastes et des tourments de sa famille, l'une des dynasties financières les plus légendaires et secrètes d'Europe.
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L'homme de l'art ; D.-H. Kahnweiler (1884-1979)
Pierre Assouline
- Folio
- Folio
- 2 Février 1989
- 9782070381067
La première biographie consacrée à celui qui fut le plus grand marchand de tableaux de son temps. Apprenti banquier venu d'Allemagne, Daniel-Henry Kahnweiler trouve sa véritable vocation en 1907, quand il ouvre une petite galerie de peinture à Paris. Il sera le plus ardent propagandiste des cubistes. «Ses» peintres s'appellent Picasso, Braque, Gris, Léger, de Vlaminck, Derain, Masson... De lui comme de nul autre, on a pu dire qu'il était «l'homme de l'art».
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Ce fut l'homme aux 400 livres et aux 10 000 femmes. Personnage excessif, écrivain de génie, père du célèbre Maigret et d'une importante oeuvre romanesque purement romanesque, Simenon restera l'un des romanciers majeurs de ce siècle. Endossant les habits de l'inoubliable commissaire, Pierre Assouline a mené l'enquête : il a rencontré les témoins (la famille, les proches), s'est plongé dans les pièces à conviction (des archives inédites), s'est rendu sur les lieux où Simenon a vécu (Belgique, France, Suisse, Amérique), a épluché les preuves (l'oeuvre)... Quant au verdict, Pierre Assouline nous donne tous les éléments pour le prononcer. Simenon était à la fois fascinant et ambigu, simple et prodigue. Cette biographie critique fait ressortir les multiples facettes du personnage et brosse un portrait tout en nuances d'un écrivain hors du commun qui ne cesse de nous surprendre.
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Soupçonné du meurtre de son ex-femme, décédée dans un mystérieux accident de voiture, Gustave Meyer, grand maître international d'échecs, voit soudain sa vie basculer. En un instant, ce solitaire devient un fugitif partout recherché.
Dissimulé sous une autre identité, isolé des siens, il est rattrapé par ses failles : l'étrange opération chirurgicale qu'il a subie à son insu et qui l'a «golémisé» en décuplant ses facultés mentales ; la relation ambiguë qu'il entretient avec l'ami qui l'a opéré ; le sentiment diffus de ne plus s'appartenir et de devenir un monstre au regard de la société.
Une clé lui manque, qu'il part chercher en errant au coeur de la vieille Europe, deux femmes à ses trousses : Emma, sa propre fille, qui essaie de l'aider, et Nina, chargée de l'enquête policière.
Meyer y parviendra-t-il à temps? Sera-t-il assez solide pour faire face à la vérité qu'il va découvrir?
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Gaston Gallimard ; un demi-siècle d'édition française
Pierre Assouline
- Folio
- Folio
- 6 Avril 2006
- 9782070336807
«Pourquoi Gallimard ? Parce qu'il fut unique et exceptionnel. Certes, de grands éditeurs, il y en eut d'autres et non des moindres. Mais de tous ceux qui s'étaient lancés dans cette aventure au cours de la première décennie du siècle, il fut certainement le seul, au soir de sa vie, à pouvoir éventuellement se permettre de feuilleter l'épais catalogue de sa maison d'édition en se disant : la littérature française, c'est moi.» Pierre Assouline.
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En poursuivant des recherches sur la vie d'un écrivain, un biographe découvre par hasard des milliers de lettres de dénonciation. Écrites sous l'Occupation, elles sont en principe inconsultables. L'une d'entre elles concerne l'un de ses propres amis, un commerçant dont la famille avait été déportée. Qui a fait cela et pour obéir à quel instinct ? Le nom du délateur figure dans les dossiers. Son nom, mais pas ses motivations. Le coupable est quelqu'un de proche, très proche... Révéler son identité, ce serait porter le fer dans la plaie quand tant d'autres voudraient au contraire éteindre les cendres. Ce serait aussi dévoiler un secret mal enfoui au risque de réveiller de vieux démons. Tout se joue dans une rue du XV? arrondissement de Paris entre trois magasins, un bistrot, une église et un autobus. La France en réduction concentrée sur quelques centaines de mètres de bitume. On peut tout dire, mais peut-on tout entendre ? Méditation sur la banalité du mal, ce récit est celui d'un obsessionnel que la volonté de comprendre a failli faire basculer de l'autre côté du miroir.
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Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne.
Afin de séduire son invité d'honneur - un puissant homme d'affaires étranger - la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives...
Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle « invitée » est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression.
La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres.
Tout dîner est une aventure.
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Grâces lui soient rendues ; Paul Durand-Ruel, le marchand des impressionnistes
Pierre Assouline
- Folio
- Folio
- 18 Mars 2004
- 9782070301232
Paul Durand-Ruel (1831-1922) est le seul dont on puisse dire qu'il a véritablement inventé le métier moderne de marchand de tableaux. Le reconnaître n'entame en rien le mystère de ce grand bourgeois ultra-conservateur, monarchiste, catholique et antidreyfusard qui prit tous les risques pour défendre ces révolutionnaires que furent les premiers impressionnistes, Degas, Manet, Renoir, Corot, Sisley et les autres. Il mit en péril son nom, sa fortune, la stabilité de sa famille pour soutenir un communard comme Courbet, un anarchiste juif comme Pissarro, un républicain comme Monet. Un comportement paradoxal qui tint à son âme de missionnaire. Sa foi artistique, qui puisait son énergie dans sa foi religieuse, lui a permis de tout sacrifier pour soutenir «ses» peintres en leur offrant des conditions de création alors inconnues. Plutôt que de flatter le goût du public, il a choisi d'imposer le sien. Sa biographie est un récit souvent épique de ces années de lutte dans les coulisses du marché de l'art, des salons des plus prestigieux collectionneurs aux couloirs des salles de ventes en passant par les grands musées et les plus fameuses galeries d'Europe et d'Amérique.
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Job est l'un des personnages les plus fascinants et énigmatiques de la Bible.
Couché nu sur son tas de cendres, couvert de blessures, privé des siens et dépossédé de ses biens, il est le symbole de l'homme arbitrairement condamné qui affronte seul la justice divine. Depuis que le Livre de Job a été écrit, cette histoire a passionné et intrigué plus qu'aucune autre. Pourquoi? C'est la question à laquelle Pierre Assouline a voulu répondre en partant sur les traces de Job, remontant près de vingt-cinq siècles jusqu'aux sources de ce texte dont l'auteur est inconnu, puis interrogeant les innombrables commentaires et représentations qu'il a suscités.
De cet immense parcours, qui l'a conduit dans les bibliothèques et musées du monde entier, et l'a fait partir à la rencontre d'êtres ordinaires et extraordinaires, est né un livre à mi-chemin entre biographie et roman. Déchiffrant les multiples visages de Job, Pierre Assouline en révèle l'importance dans notre civilisation, et surtout la manière dont l'histoire de Job nous aide à vivre. Vies de Job se lit en creux comme le récit d'une quête intérieure.
Celle d'un écrivain hanté par son personnage.
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On pourrait croire que tout a déjà été écrit sur Marcel Proust. Tout sauf cette autobiographie particulière qu'est Proust par lui-même. Tous les extraits, puisés dans la Recherche et surtout dans ses articles, ses essais et son abondante correspondance, sont de sa main.
Toutes les entrées, qu'elles soient attendues, espérées ou surprenantes sont de Pierre Assouline, ainsi qu'un important avant-propos riche en informations sur les proustiens et la proustologie...
« Si l'on veut comprendre autrement comment Proust s'y « est pris », il faut le saisir par le biais du discontinu, briser les reins à la chronologie, ranger ses angoisses et ses rêves par ordre alphabétique. C'est une autre manière de lui être fidèle. Car si la biographie laissait paraître l'homme nu derrière le voile de ses paroles, l'Autodictionnaire expose son squelette. Plus de faux-semblants, plus d'échappatoires, plus de procédés. Le squelette, c'est ce qui reste quand on a éliminé toute littérature dans la mauvais sens du terme - car il en existe un. » Pierre Assouline
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Dictionnaire amoureux : des écrivains et de la littérature
Pierre Assouline
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 25 Août 2016
- 9782259228183
Aux sources de la littérature, à la rencontre des écrivains.
Rien ne vaut l'écriture d'un Dictionnaire amoureux des écrivains et de la littérature pour se faire de nouveaux ennemis. Il est vrai que tous ne gagnent pas à être connus, et que certains y gagnent surtout en mystère.
J'ai toujours aimé aller à la rencontre des écrivains, le plus souvent chez eux, voire à leur bureau, celui-ci étant éventuellement établi dans un bistro ou au restaurant, sauf à les accompagner dans leur promenade. Eprouver ce bonheur discret est aussi une manière de dire qu'on a autant le goût des autres que celui des livres.
On aura compris que j'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer ce livre en profitant à fond de la loi du genre : en toute subjectivité, dans l'arbitraire le plus total, au risque de quelques injustices et de beaucoup d'oublis sans le moindre souci d'exhaustivité mais sans m'interdire des souvenirs personnels, des échos de rencontres avec de grands romanciers, autant d'anecdotes que d'analyses, autant de portraits que de récits, en isolant parfois un seul livre dans une oeuvre ou en réduisant le cas échéant un auteur à un détail. Mais toujours pour la plus grande gloire de la littérature ! -
Qu'est-ce qui pousse un homme à trahir son pays? Ou, plus précisément : qu'est-ce qui pousse, en pleine guerre froide, un haut fonctionnaire français, doté de responsabilités à la Défense et à l'OTAN, à transmettre des documents secrets au KGB pendant près de vingt ans? Ni l'argent ni l'idéologie. Quoi alors?
Obsédé par ce cas unique dans les annales de l'espionnage, le narrateur d'Une question d'orgueil décide de tout faire pour retrouver cet antihéros de l'Histoire et tenter de déchiffrer ses mobiles. Une longue traque va s'ensuivre, où il reviendra à deux femmes de lui livrer les clés de ce monde opaque.
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«Nous vivons auprès d'êtres que nous croyons connaître : il manque l'événement qui les fera apparaître tout à coup autres que nous les savons.»Marcel Proust.«On peut vivre dans l'intimité des gens, notamment au sein d'un couple, avec la certitude de les connaître, quand soudain un événement en apparence minuscule, ou une petite phrase qui semble anodine, permet de les découvrir vraiment. En une fraction de seconde, ils se révèlent bien différents de ce que l'on avait toujours cru. Il y a toujours une part d'ombre chez l'autre. [...] À partir de là, mes personnages me servent à réfléchir sur la duplicité : où s'arrête le mensonge, où commence la trahison ?»Pierre Assouline.