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Zortziko
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Devenir mère : Une rencontre, un défi
Collectif Bring'elles
- Zortziko
- Faire Face
- 19 Octobre 2023
- 9791095492665
Faire face est une question d'état d'esprit. Il y a ceux qui l'ignorent et ceux qui s'y prédisposent, qui le vivent comme une nécessité absolue. Devenir mère : une rencontre, un défi est un témoignage vibrant, à plusieurs voix, de jeunes mères qui racontent ce qu'elles ont ressenti et vécu de l'enfant à naître, pendant la longue attente, puis lorsque l'enfant paraît. Une relation de nature pas si évidente que ça... Qu'est-ce que devenir mère en ce 21e siècle et comment le vivre au-delà de l'idée qu'on s'en fait ? En quoi est-ce un défi ? Chacune cherche à savoir. La mère serait-elle initiée par l'enfant, ou bien la vie en décide-t-elle, malgré les contraintes de la maternité et la possibilité de s'y soustraire ? Devenir mère : une rencontre, un défi tente d'y répondre. Faire / Face est dirigée par J.R. Geyer. Il débute en littérature dans la collection d'avant-garde le Chemin, chez Gallimard.Il est auteur, entre autres, de plusieurs essais : l'Art de vivre au maximum avec le minimum publié chez Indigène éditions. Survivre à Paris ou petit traité du partage aux éditions Petra. Paris la honte aux éditions de l'Ixcéa. Les récits d'un pèlerin français chez Bartillat. Il publie en 2019 un carnet de poèmes : Du ciel après la nuit aux éditions Caractères et un conte burlesque : Biarritz la ville des pingouins aux éditions Zortziko.
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Qu'est-ce que le silence ? Pourquoi notre époque semble le fuir, et même le redouter, comme autrefois on craignait le Diable ? Le silence est pourtant le commencement : du monde, de la parole, des relations humaines. Il en marque aussi la fin, mais avec la promesse d'un retour, car dans le silence où tout meurt, tout peut recommencer. La crise de l'homme contemporain, ne serait-ce, après tout, qu'une tentative frénétique d'oublier le silence ?
Eugène Green est cinéaste et écrivain. Ses films les plus récents sont Attarabi et Mikelats (2021) et Le Mur des morts (2022). Ses derniers livres sont des romans : Moines et chevaliers Éditions du Rocher (2020) et Le Partage des eaux Éditions Arteaz (2023) ; un essai : En faisant, en trouvant, notes sur la poésie Éditions Exils (2022) et un recueil de poèmes : En glanant dans les champs désolés Éditions Champ Vallon (2023). -
Lettre de guerre à V. Poutine est un J'accuse, adressé au criminel de guerre. Auteur, essentiellement d'essais, des textes de conscience et de réflexion sur des thèmes de société, Piotr Plauszewski est originaire de Kamianets-Podilskyï, en Ukraine.
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« Je photographie à hauteur d'homme, je suis ancré dans la terre jusqu'aux hanches » Originaire de Lekunberri, en Basse-Navarre, Patxi Laskarai, « entré en photographie » à l'adolescence et diplômé en histoire de l'art, a installé son atelier à Saint-Jean-de-Luz en 1996. Le photographe qui arpente fréquemment le mont Okabe et ses fameux cromlechs, au-dessus de la forêt d'Iraty, est par ailleurs friand de collaborations artistiques, notamment avec d'autres peintres et plasticiens. En véritable sculpteur de la matière photographique, Patxi Laskarai qui réalise ses images lentes, à l'argentique, expérimente et «encre» lui-même ses tirages sur des papiers manufacturés par Juan Barbe - fournisseur entre autres de Chillida, Barceló ou Tàpies -. Il créé ainsi des images captivantes, d'une grande sincérité, simples, voire brutes, tout en prenant soin occasionnellement de laisser place aux accidents formels qui rendront celles?ci uniques. Ses photographies ont fait l'objet de nombreuses expositions principalement au Pays basque, des deux côtés des Pyrénées. Cet ouvrage est accompagné d'une préface et d'une postface de Gil Arrocena écrivain et journaliste culturel.
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Définir, situer Kenneth White n'est pas chose aisée. Plusieurs formules ont circulé ces dernières années : « Écossais d'origine, Français d'adoption », « Européen erratique », mais elles n'ont qu'une validité approximative. C'est que White navigue, non pas à vue, mais d'un compas sûr, en dehors des zones de fréquentation habituelle. Puis il y a l'immensité et la variété de son oeuvre. Porteuse d'érudition multiculturelle, de philosophie occidentale-orientale et d'une force d'expression rare. Cette oeuvre parcourt des territoires divers, en traversant les domaines séparés de l'essai, du récit et de la poésie. Dans cette « lettre ouverte », s'il s'adresse d'abord à un contexte pandémique, il en fait le point de départ pour l'exploration d'un espace fondamental inédit. Le résultat est un texte à la fois perspicace, marquant et inspirant.
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Chaque année, des milliers de voyageurs viennent dans le désert pour retrouver l'instant présent, le feu de bois, l'instinct nomade. Ils oublient leurs montres en un coucher de soleil, puis repartent vers leur futur. Qu'ont-ils traversé, vraiment ? Qui sont ces hôtes habillés en bleu qui ont remis les pendules à l'heure quand eux-mêmes n'ont aucun futur où « rentrer » ? C'est quoi, l'instant présent ? La montre dans le sable raconte une histoire engloutie, celles de Moon, celle de Louaï et sans doute de bien d'autres gens, disparus quelque part dans ce monde.
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éloge de la pluie : sous la pluie d'été raccourcissent les pattes du héron
Itxaco Borda
- Zortziko
- Faire Face
- 29 Juillet 2021
- 9791095492337
Quoi de plus naturel qu'une bonne averse. Elle nous oblige à chercher un abri, à ouvrir le parapluie, à remettre nos projets immédiats en question. On ferme les yeux et on entend les gouttes tomber sur le toit : un coeur qui bat résonne au-dessus de nos têtes. Nous avons pourtant du mal à apprécier la pluie à sa juste valeur, bienfaitrice universelle et source de vie pour la terre.
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Faire face est une question d'état d'esprit. Il y a ceux qui l'ignorent et ceux qui s'y prédisposent, qui le vivent comme une nécessité absolue. Kim Pasche est un trappeur. Un anthropologue expérimental. Plus exactement un gardien des savoirs ancestraux. Originaire de Moudon en Suisse, il vit entre la Drôme et le Yukon, dans le Canada profond. Sa fascination pour les peuples racines l'initie à une vie proche de l'homme magdalénien. Il taille le silex, chasse à l'arc, fait son feu à l'étincelle de la roche frottée et se nourrit de la nature sauvage. Et il court le caribou aux côtés d'un indien Gwich'in. À la lisière du monde, je m'étais arrêté témoigne d'un grand retour, d'une mémoire exhumée. D'un sens nouveau de l'être. D'une volonté forte de vivre une autre vie. D'y adhérer, par la quête et la conscience d'un accord profond, entre soi et la nature.
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Vaste et délicat sujet que la religion des Basques d'Iparralde. Sans concession et, avec la verve qu'on lui connait, Michel Oronos l'aborde à bras le corps, l'empoigne, pour mieux tordre le cou aux dogmes retors. Dans des directions imprévues, aux prises avec le confinement et de sérieux problèmes de santé, Michel Oronos semble se laisser guider par les évènements et ses impulsions plutôt que d'en vouloir cerner le contour... Tiens donc ! Questionnements sur l'Église catholique de Rome, interrogations sur celle du Pays Basque, réflexions sur l'eucharistie, considérations sur le sacerdoce et, chemin faisant, au hasard des jours, il aborde bien d'autres sujets qui lui tiennent à coeur, comme le courage et l'amitié, indéfectibles.
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Dans Condamnés à être libres, écrit en 2021 (mais dont l'actualité ne fait pas défaut), l'auteur répond à l'une de ses anciennes élèves de lycée qui sombre dans l'angoisse de l'avenir. Plutôt que d'apporter des éléments concrets sur d'éventuels remèdes, il tente de mettre en lumière certains mécanismes de conditionnement mental qui façonnent chaque individu et les outils qui en sont à l'origine. Il s'agit là d'une tentative d'un monde alternatif où l'homme n'occupe pas la place qu'on lui attribue d'ordinaire. P.J. Ravail s'exerce à un regard aussi lucide que possible sur l'homme et son monde, un regard visionnaire, grâce à l'étude assidue de la théorie critique. Condamnés à être libres déroule le fil d'une pensée selon laquelle les virus les plus dangereux sont d'ordre psychologique.
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De la bienveillante Eguski, aux terrifiantes Sorginak, en passant par le surprenant Deabru, partez à la rencontre des figures mythologiques emblématiques du Pays Basque avec cet abécédaire. Explorez un univers captivant où plus de 65 entités divines et créatures légendaires prennent vie au travers d'illustrations hautes en couleur?! Oksana Leprince Dubarry est une jeune autrice d'origine occitane. Passionnée depuis toujours par l'écriture et le dessin, elle reste persuadée que les livres peuvent changer le monde. Après avoir eu à coeur de faire connaître son premier amour : sa région, au travers d'un recueil de contes, elle entreprend de retranscrire la magie du Pays Basque avec la force puissante de sa culture et de ses mythes originels.
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Incarcéré à l'âge de vingt-deux ans, comment Gabriel Mouesca a-t-il survécu à dix-sept années d'emprisonnement?? Comment a-t-il pu préserver sa dignité et son humanité sans être broyé par la machine pénitentiaire?? Quelle place a-t-il pu retrouver dans la société hors des murs?? La force de résistance de celui qu'un directeur de prison qualifia un jour de «??nuque raide??» remonte à son enfance au Pays Basque nord (français) où il naît dans les années soixante. Lorsqu'il entre à l'école de la République à 6 ans, Gabriel «??Gabi??» Mouesca doit abandonner le basque, sa langue maternelle. Adolescent, il comprend que sa langue et sa culture sont menacées de disparition à court terme et s'engage dans le mouvement culturel. Jeune adulte, il devient militant d'Iparretarrak, une organisation armée qui refuse cette mort lente et décide de prendre son destin en main. Son engagement, Gabi sait qu'il va le payer très cher?: la prison ou la mort l'attendent inévitablement. Pour lui, ce sera la prison? et pour longtemps. Depuis sa remise en liberté, Gabriel Mouesca continue la lutte entamée derrière les barreaux contre l'anéantissement programmé des personnes détenues. En 2004, il a été élu président de la section française de l'Observatoire International des Prisons (OIP) qui milite pour la défense des droits fondamentaux de tous les prisonniers. Il intègre ensuite la Croix Rouge Française puis le mouvement Emmaüs. Aujourd'hui, Gabriel s'investit pleinement dans le processus de paix en cours au Pays Basque. Au travers d'une conversation, il revient ici sur son parcours et partage son cheminement personnel. Cet échange simple et direct dévoile la richesse de l'existence militante d'un homme révolté par les injustices de notre société. Un homme résolument debout, qui ne renoncera jamais?!
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LA SEULE BANDE DESSINÉE QUI APPORTE UNE SOLUTION AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE !
Marie-Christine Thiry Merlo, peintre et céramiste originaire d'Arcangues, nous raconte en images oniriques et colorées les aventures trépidantes d'Aitor le joaldun-surfeur à qui un jour Neptune, Roi des océans et soucieux de la préservation du littoral de la Côte Basque, confie ce qui va certainement devenir la plus grande mission de son existence jusque-là paisible et un brin rêveuse. Aitor devra partir en chasse des mauvais esprits et plus particulièrement de celui de l'infâme Detritus, Prince Noir monstrueux grand amateur des déchets polluant la Grande Bleue, qui ne cesse d'étendre son pouvoir maléfique et aquatique. Mêlant la poésie de ses personnages attachants à un sens picaresque d'une intrigue enjouée, l'auteure et dessinatrice nous conte la quête improbable d'un jeune homme fan de ttunttunroa et de roller coaster !
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Des bateaux & des hommes ; Saint-Jean-de-Luz
Daniel Velez, Jean Velez
- Zortziko
- 12 Octobre 2018
- 9791095492115
Port de pêche ancestral (on pêchait au XVe la morue et on partait chasser la baleine vers les bancs de Terre Neuve), avec sa criée récemment rénovée et ses bateaux multicolores, le port de Saint-Jean-de-Luz, au pied de la maison de l'Infante fait intégralement partie du patrimoine luzien. Le port anime la ville, par ses sorties en bateau et son esprit des lieux typique. On y pêche l'anchois, le thon et le merlu. Une véritable économie pour le Pays Basque, avec des mareyeurs actifs et des chalutiers de haute mer réguliers. La filière pêche assure plus de 600 emplois. Un point stratégique et dynamique pour la ville, entre histoire et modernité économique.
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L'Intelligence Artificielle (I.A.) est le sujet du moment, un sujet incontournable et en prise directe avec la réalité, y compris dans la situation sanitaire actuelle. Il ne s'agit plus, aujourd'hui, de se demander s'il y a opportunité à introduire ces techniques dans le fonctionnement de sa vie. Il nous faut découvrir l'Intelligence Artificielle. Elle est là pour nous simplifier la vie et nous faire gagner du temps et de l'énergie. Qui n'a pas dit : « OK Google » ou « Siri, dis-moi » ? et qui ne souhaite pas faire évoluer son comportement ? Si l'intelligence artificielle gagne du terrain chaque jour, chacun de nous ne saisit pas forcément les tenants et les aboutissants de ce secteur. L'intelligence artificielle, il y a peu encore anecdotique dans la société, s'impose aujourd'hui comme un facteur incontournable et frappe avec de plus en plus de véhémence à la porte de chaque individu, comme en témoigne la course à la voiture autonome qui bat son plein, les drones, le télépaiement, la reconnaissance faciale, les prises de conscience dues au Covid-19. L'I.A. est déjà là... Elle pose la question, sans doute pour la première fois en des termes forts, de la place de l'humain ? Donc choisir en conscience plutôt que subir... Nous devons nous préparer à un futur prévisible, possible et réalisable... Comment repenser nos choix individuels et collectifs ? Comment vivre l'après COVID-19 de mars 2020... qui va inévitablement changer le monde ? L'école à la maison, le télétravail, la perte d'emploi et j'en passe !... Comment vivre cette transition économique ?
Michel BERGER nous fait parcourir ainsi tout un pan économique de la révolution numérique actuelle et future. Michel BERGER. Né à PARIS, diplômé de l'EDC, école de commerce. 40 ans de vie professionnelle, 50 ans de bénévolat, dont 32 ans Conseil en communication, spécialiste de l'accueil et du téléphone en B to B.
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Iparretarrak ; histoire d'une organisation politique armée
Eneko Bidegain
- Zortziko
- 20 Mars 2020
- 9791095492221
Depuis sa création en 1973, l'organisation Iparretarrak s'attribua de nombreux attentas en Pays Basque nord ainsi que sur le territoire français. Par ces actions, IK contribua à un réveil de la conscience basque, dans une société dominée par des forces conservatrices. Sa première opération porta sur un conflit social au village de Banka. S'en suivirent des campagnes contre la touristification, les différentes administration françaises, la répression policière ou la spéculation immobilière. IK se définissait comme une organisation politico-militaire, ancrée à gauche, partie prenante du mouvement abertzale (patriote). Son parcours fut jalonné de réflexions et de revendications d'ordre politique, économique ou culturel. L'Autonomie fut l'un de ses projets majeurs. Ses méthodes furent une source de débat permanent sur l'utilisation de la violence dans les luttes de libération nationale. Malgré un souci de ne pas vouloir de victimes humaines, ce fut un combat avec son lot d'interpellations, d'emprisonnements et d'évasions, de disparitions et de décès. Dans cet ouvrage, et pour la première fois, de nombreux militants de cette organisation dont Filipe Bidart, nous livrent leurs témoignages et analyses. Des magistrats et des policiers ayant participé à leur traque se sont également confiés à l'auteur. L'on y trouvera quelques révélations sur des contacts entamés avec le ministère de l'Intérieur, des recherches autour de la disparition de l'un des militants et des récits d'actions réussies ou avortées. Le dernier attentat d'IK eut lieu en octobre 2000, et, depuis, selon l'un des dirigeants, « l'esprit de résistance et les messages transmis par cette organisation sont toujours d'actualité ».
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Dans cet ouvrage, les 60 clichés emblématiques de Daniel Velez qui racontent l'histoire du photo-journalisme au Pays Basque, racontent aussi certainement l'histoire du reporter lui-même. Sans jamais se la raconter, ni passer de l'autre côté de l'objectif, lui qui prit le pseudo de « Daniel », par concision journalistique sûrement mais aussi pour s'affranchir du père sans doute, signe ici de son empreinte pudique une partie de la mémoire visuelle du pays où il est né. Des images photographiques d'actualités parfois brutes, souvent originales et sans concession, mais toujours d'actualité !
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« C'est du pur Oronos », diront ceux qui ne l'ont pas en grande estime. C'est-à-dire?? Que ça va dans tous les sens, depuis l'irruption de la maléfique harde de sangliers jusqu'à une étrange et lumineuse célébration d'obsèques à Urdos, en passant par Jérusalem, Paris, et l'enceinte d'un Temple mystérieux en des lieux inconnus. L'auteur a de l'imagination. La maîtrise-t-il toujours?? Un certain talent d'écriture?? Chacun appréciera. Le récit développe les agissements d'une Église homophobe et criminelle, soutenue par un nouveau clergé rétrograde et omnipotent, portant soutane noire opaque, et par un autre clergé ???peut-être local????? gêné d'avoir à s'exhiber dans cette soutane. On trouve la solution. De sorte que les deux clergés peuvent collaborer dans une pensée commune fondée sur les enseignements du Concile de Trente (1545-1563) ? à l'aube du XXIe siècle Solution heureuse et fatale. Tout ceci se passe dans un Pays situé dans un Grand Pays. Cherchez sur une carte. Pour ceux que ne rebutent pas les méandres du texte, cette fable ? qui n'est après tout qu'une fable, avec parfois des allures de polar ? a certainement une « morale » que beaucoup refuseront d'entendre, tout simplement parce qu'elle est gênante. Et que dans l'Église catholique on n'aime pas les questionnements. Pour ma part j'aime qu'on m'aide ou qu'on m'oblige à me poser des questions. C'est pourquoi j'ai suivi l'auteur et apprécié.
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« Et, soudain, je suis ici, seul dans une cellule, sans pouvoir bouger, ni aller quelque part, ni voir personne, rien à faire, attendant que le gardien m'ouvre la porte, attendant, comptant mes pas, comptant les heures minute par minute, les minutes pas à pas??» : Filipe Bidart transforme l'humour en arme de résistance et nous parle de l'isolement, véritable torture blanche. Bakartasunaz bi hitz est le témoignage profond et violent de 25 mois d'isolement, écrit en compagnie des rats et des uniformes.
« Eta, bat-batean, hemen naiz, zelda batean bakarrik, ezin mugituz, nehorat ezin joan, nehor ere ikusi gabe, deus ez egitekorik, zaintzaleak atea noiz zabalduko didan zain, beha, ene urratsak kondatzen, orenak minutuka kondatzen, minutuak urraska...??» : umorea eta aldarte makurrezina erresistentzia arma bihurturik, isolamendua den tortura zuriari buruz mintzo zaigu Filipe Bidart. Hogeita bost hilabete bakarturik izan zuteneko egunetan oinarrituriko testigantza xamurra bezain latza da Bakartasunaz bi hitz, arratoi eta uniformedunen konpainian idatzia.
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Nokhoï est le monologue d'un chien. D'un chien pensant et errant qui suit les vicissitudes d'une vie nomade, dans la Mongolie profonde. Un chien qui observe, qui s'attarde aux situations, comme le ferait un vieux sage. Mais il est un viverrin, très conscient de la beauté rare de sa fourrure, du privilège qu'elle lui confère. Un peu vaniteux donc, assez égoïste, opportuniste. On dirait que Nokhoï se prend pour un philosophe réincarné. Il ratiocine, du latin ratiocinari : calculer, raisonnant avec une subtilité excessive, selon la définition. Il ratiocine sur tout et rien. Les faits et les méfaits de Staline - son idole -, les abus de ses maîtres, ou les simagrées des chamanes. D'un bout à l'autre de son récit, sa réflexion canine est implacable, d'autant qu'il est, Nokhoï, en viverrin à la fourrure dense et au minois masqué de noir, doté à s'y méprendre, des facultés d'un homme pensant et aussi de ses défauts.
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Proposition de déclaration des devoirs envers les langues et le langage
Henri Meschonnic
- Zortziko
- 16 Juin 2022
- 9791095492511
Henri Meschonnic (1936-2009), agrégé de lettres, enseignant en linguistique (Vincennes, Paris VIII), traducteur de la Bible, poète, essayiste et critique, a été vite reconnu, à ses débuts, comme un novateur de la pensée du langage, puis souvent tenu à l'écart des grands chemins de l'établissement intellectuel français et international, pour ses attaques très dures contre tous les académismes. Son oeuvre inspire aujourd'hui de plus en plus une jeune génération.
Claude Sicre, ingénieur en folklore, musicien et chanteur (Riga?Raga, Fabulous Trobadors, Aborigénious), auteur et compositeur pour plusieurs groupes, est aussi créateur e organisateur de nombreuses manifestations culturelles et civiques depuis les années 80 et le quartier Arnaud Bernard de Toulouse (Conversations socratiques de rue1991, Mouvement des Repas de Quartier 1991, Foroms ou Fêtes des Langues du Monde 1993, Peuples et Musiques au Cinéma, etc ). Accessoirement diplômé (3e cycle) de linguistique romane (Université de Toulouse) et d'Ethnomusicologie (EHESS). Il a publié des ouvrages sur les musiques du monde et la politique culturelle de la France, entre autres. -
Nous ne sommes pas dans le même camp
Maïlys Khider
- Zortziko
- Faire Face
- 12 Octobre 2022
- 9791095492559
Faire face est une question d'état d'esprit. Il y a ceux qui l'ignorent et ceux qui s'y prédisposent, qui le vivent comme une nécessité absolue. Le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des Gilets jaunes, le gouvernement ouvrait une séquence sanglante. Usage d'armes de guerre sur le peuple, mutilés tombés dans l'oubli, justice instrumentalisée, méprisante propagande médiatique. Quatre ans plus tard, le constat est amer : notre liberté de manifester a été affectée durablement. Alors que le massacre social suit son cours, oserons-nous retourner en masse dans la rue, au péril de nos vies ? Ou la répression a-t-elle eu raison de notre capacité de révolte ?
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Jack est heureux. Devenu propriétaire de L'Hôtel du Palais, il l'a transformé en poulailler géant. 482 poules pondeuses shootées à l'opium lui permettent de vendre des oeufs dont toute la population est accro. On ne parle plus dans Biarritz et au Pays basque que de « Mayo », le surnom de Jack, et de son « Hôtel du Poulet », tandis que les mamies locales sont toujours aussi folles de lui. Tout irait donc pour le mieux dans le monde de l'aviculture si l'ancien palace ne se délabrait et si les poules syndicalistes, emmenées par la redoutable Madame de Sussex, ne le menaçaient de faire une grève illimitée. Le redoutable promoteur Robert Canaye, l'homme qui a transformé la cathédrale de Bayonne en centre commercial, voit l'aubaine et propose à Jack de racheter le bâtiment pour un euro symbolique. Une guerre terrible va les opposer entre recette du gâteau basque authentique, passage à la télévision dans l'émission Enfoiré spécial d'Élise Lacet, création du rallye automobile « Poupoule Trophy » et projets intergalactiques de Pepone Musk...
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RIRE, COLÈRE, INDIGNATION, SOLIDARITÉ, DÉGOÛT, JOIE, RÉVOLTE, FRATERNITÉ, AMITIÉ, SPONTANÉITÉ, PITIÉ, ÉMOTION, IMPLICATION, CANDEUR, HORREUR...
Sous la plume d'un GABI MOUESCA témoin et acteur direct, découvrez 33 récits-réels, tendus, forts et poignants, qui libèrent la parole d'un monde trop souvent passé sous silence, voire sous oubli...
IRRIA HASERREA GAITZIDURA ELKARTASUNA HIGUINDURA JAZARTZEA ANAITASUNA POZA BEREZKOTASUNA LAÑOTASUNA IZIGARRITASUNA GABI MOUESCAren luma pean, lekukoa eta eragile zuzena dena, 33 narrazio irakur itzazue, egiazkoak, saminak, azkarrak eta hunkigarriak direnak, askotan isilpean atxikitzen edo ahantzen den mundu baten elea libratzen dutenak?